Citoyenneté et nationalité
La nationalité française ne se réduit pas à la citoyenneté française.
L’étranger se définit tout simplement par sa non-citoyenneté (Jean-Baptiste Duroselle). La nationalité française ne se réduit pas à la citoyenneté. La carte d’identité fait seulement le citoyen et ne dit absolument rien du choix « d’épouser » la Nation française. L’authentique nationalité française correspond pour sa part à une manière de vivre et de penser en harmonie avec l’Histoire et la Culture de la France, de l’Europe et de l’Occident. La citoyenneté n’est qu’un statut qui donne des droits et des devoirs, elle est d’une certaine manière assez indépendante du sentiment de faire partie d’une Nation ou non.
La citoyenneté nationale en France est autre que la citoyenneté impériale de l’Empire de l’UE.
La citoyenneté est une notion juridique qui marque généralement l’appartenance à un État-Nation. La citoyenneté d’un État-Nation se confond dans ce cas avec la nationalité tandis que la citoyenneté d’un État-Empire est d’une autre nature. Être citoyen de la défunte Union soviétique ou de l’Union européenne donne la citoyenneté impériale mais ne dit en revanche rien de la nationalité. La nationalité implique un engagement volontaire dans la vie politique et culturelle d’une Nation.
L’immigration massive extra-européenne a rendu plus difficile la politique d’assimilation en France.
Pour discerner l’accueil ou non d’un candidat à la citoyenneté, il est important de vérifier la capacité de la France à fournir un emploi puisque cela reste un moyen privilégié de prendre part à la vie de la communauté française. Si une personne souhaite la citoyenneté française dans le but de percevoir des aides financières, généreuses par ailleurs, sans s’engager de manière effective à se fondre dans la communauté française et à adopter sa Culture, il y a une erreur de discernement.
Politique d'accueil et immigration
La France est un pays généreux qui a ouvert massivement ses portes à des millions de personnes qui ont immigré en France. La politique d’immigration massive extra européenne a cependant montré les limites de la politique migratoire puisque l’assimilation se fait nettement moins bien qu’auparavant et entraînant de multiples difficultés (insécurité, chômage…).
La France est un pays de tradition universaliste sans préjugé raciste
Contrairement à ce que prétendent certains qui n’ont manifestement pas beaucoup voyagé dans le monde, la France est un pays sans préjugé raciste ou presque. Peu importe la couleur de peau ou l’ethnie puisque ce qui rassemble est d’abord est une Culture. Est Française ou Français celle ou celui qui se nourrit de l’Histoire et de la Culture française, indépendamment de sa couleur de peau ou de son appartenance ethnique.
La communauté française se fracture en différentes communautés ethniques ou religieuses.
La politique de regroupement familial et la régularisation massive de clandestins augmente mécaniquement les tensions intercivilisationnelles car la vie de communautés par « blocs » empêche une assimilation progressive des personnes. La cohésion de la Nation se dégrade de jour en jour.
L’antagonisme de certains grands blocs civilisationnels est devenu visible au sein des Nations dans lesquelles se sont formés des « mini-blocs » civilisationnels.
Une partie des populations récemment arrivées en France ne souhaite pas s’assimiler en profondeur. Ce refus est une manifestation, entre autres, de la difficile cohabitation de la Civilisation occidentale avec certaines autres Civilisations.
Nation traditionnellement assimilatrice, La France est mise au défi par le communautarisme
Le succès d’une politique migratoire se mesure au niveau d’intégration acquis par les nouveaux citoyens admis dans la communauté française. Force est de constater que les récentes vagues migratoires encouragées par les dirigeants de la République française et de l’Empire de l’UE ont conduit à de grandes difficultés.
Prendre en compte la difficulté d’intégration des personnes issues de Civilisations non européennes est nécessaire tant pour la France que pour les personnes qui font le choix de la France.
Regarder la réalité en face commande de constater que l’intégration de personnes venant de terres appartenant à la Civilisation européenne et occidentale est globalement plus aisée que pour les personnes d’origine extra-européenne. Il convient donc d’identifier quels sont les moyens de faciliter l’intégration des ressortissants de pays non européens ou non occidentaux.
L’antibiblisme, en particulier l’antijudaïsme et l’anticatholicisme, se développe à nouveau.
La République française persécuta les catholiques dès sa fondation (déportation, génocide…) et pendant son développement, en particulier sous la Troisième République (expulsion des communautés religieuses, blocage de la progression des catholiques dans l’administration…). Un nouveau phénomène apparaît néanmoins : la montée de l’antibiblisme, c’est-à-dire de la discrimination et de la persécution des juifs et des chrétiens qui est la marque des dernières décennies et une conséquence de l’absence de contrôle des frontières et d’une immigration extra-européenne non assimilée. Le terrorisme est devenu une des méthodes qui ont le plus marqué la haine contre les juifs et les chrétiens.
Les frontières ne sont pas là pour « fermer » ou « bloquer » un pays mais structurent la vie politique d’une Nation.
Lorsque l’immigration massive entraîne des conflits interethniques ou interculturels, c’est que la politique migratoire est un échec. Le choix d’un quota maximal d’immigration assimilable par la Nation française devrait être fait chaque année et voté au Parlement, incluant les quotas de régularisation des clandestins et les quotas associés au « regroupement familial », véritable pompe aspirante qui a brisé la logique assimilatrice de la France.
Assimiler les récentes vagues migratoires est un des plus grands défis contemporains.
Il est nécessaire d’informer les candidats à la citoyenneté française que la Civilisation européenne et occidentale repose sur l’esprit d’Athènes, de Jérusalem et de Rome, une Civilisation de Culture biblique.
Intégrer le besoin de sécurité des Françaises et des Français est une priorité.
L’admission de nouveaux citoyens dans la communauté française ne devrait pourtant jamais conduire à abaisser le niveau de sécurité de l’ensemble des Français car ce désordre ne profite à personne.
Quelques idées pour favoriser l’unité de la Nation française
Aider les personnes récemment immigrées à aimer la France est un moyen de favoriser l’assimilation.
Quitter une Civilisation non européenne pour la Civilisation occidentale peut être douloureux. Un sentiment de déracinement exacerbé est souvent le corollaire d’une assimilation mal réalisée et mérite une véritable compassion. Rappeler à ceux qui immigrent en France quelle est la nature de l’identité française et plus largement de l’identité européenne et occidentale est une condition pour œuvrer au bien commun en France. L’amour authentique de son prochain n’exclut pas de tenir un langage de vérité.
Faire découvrir aux personnes récemment arrivées les trésors culturels de la France peut apaiser l’éventuelle douleur liée au déracinement de la Culture quittée.
Il est évident que de nombreux citoyens Français originaires de Cultures ou de Civilisations non européennes ou non occidentales rencontrent des difficultés d’intégration. Le meilleur remède à une éventuelle douleur liée au déracinement reste de faire découvrir la beauté de la Culture française, européenne et occidentale, digne aussi d’être aimée et chérie. Parmi les nouveaux citoyens français qui rencontrent des difficultés, certains n’ont tout simplement pas eu l’occasion de découvrir la véritable Culture française, européenne et occidentale. La découverte de la beauté des arts français, européen et occidental, et ce dès l’école primaire, pourrait par exemple être favorisée par des cours d’initiation à l’Histoire de l’art.
Lancer un Service national universel pour servir la communauté nationale et œuvrer à l’unité.
Permettre à tous les jeunes Français de partager une expérience commune est essentiel. L’unité est souvent le fruit d’une expérience partagée.