Libérer la France de l'Empire de l'Union européenne

L’État fédéral supranational de l’Union européenne est un Empire

L’Empire de l’UE est une construction politique qui se situe au-dessus des Peuples et des Nations. Comme les autres Empires occidentaux européens du XXe siècle, l’Empire de l’UE possède les deux caractéristiques principales des Empires : la première d’être basés sur une logique d’expansion et de conquête (pas forcément armée), la seconde de différencier la citoyenneté de la nationalité au sein de l’Empire. L’État fédéral supranational de l’Union européenne ne repose pas sur la liberté et la souveraineté des Nations ni sur des traités internationaux mais sur des organes supranationaux qui régissent la vie des Nations en leur imposant le Droit de l’Empire.

L’Empire de l’Union européenne a détruit la logique d’équilibre des puissances. En effet, « les empires n’ont pas intérêt à opérer au sein d’un système international : ils aspirent à être le système international » (Henry Kissinger)

Le cardinal de Richelieu, ministre de Louis XIII, avait mis son talent à promouvoir un ordre européen basé sur l’équilibre des puissances, une organisation contraire à la logique de l’Empire.

La « diète de Strasbourg » (Otto de Habsbourg) est le parlement de l’Empire de l’Union européenne

Les Empires sont porteurs d’une idéologie généralement traduite par une mission universaliste et une promesse d’éternité. C’est particulièrement le cas de l’Empire de l’UE.

La France n’est pas faite pour vivre dans la fédération supranationale de l’Union européenne, une construction impériale d’inspiration allemande

L’Empire de l’UE désagrège la communauté française

La logique multiethnique et multiculturelle de l’Empire de l’UE est opposée à la logique assimilatrice de la France. L’immigration a pu être bénéfique dans l’Histoire de France mais le multiculturalisme, souvent vecteur de conflictualité, n’est pas dans l’ADN de la France.

Entraînant la désintégration des Peuples et des Nations, le nouvel État fédéral supranational de l’Union européenne repose sur une logique multiethnique et multiculturelle étrangère à l’histoire et la culture françaises.

Il est nécessaire de rappeler que la politique migratoire ne pourra pas être définie par la Nation française tant qu’elle sera soumise à l’Empire de l’UE.

Les partis qui prétendent vouloir décider de la politique migratoire tout en voulant que la France reste prisonnière de l’Empire de l’UE abusent leurs électeurs.

L’Empire de l’UE requiert l’abandon de la mémoire de certaines régions dont l’histoire est liée aux anciennes provinces  de France (Champagne, Alsace, Lorraine…) et exige la création de nouveaux « Länder » sans Culture ni Histoire (« Grand Est »…) dont la taille convient mieux aux besoins de l’Empire de l’UE.

Le découpage de la France en « Nouvelles régions » répondait au besoin de l’Empire de l’UE d’administrer des espaces de taille comparable aux Länder allemands, un choix ne répondant absolument pas aux besoins des Français.

La concurrence effrénée au sein de l’Empire de l’UE  participe à la désagrégation du marché de l’emploi en France.

En promouvant des transferts de main d’œuvre destinés à mettre en concurrence les salaires à l’intérieur de l’Empire de l’UE, des millions de Français ont été privés de la capacité de s’incarner dans la société par le travail. La concurrence déloyale au sein de l’Empire de l’UE participe à la création d’un chômage de masse.

Libérer la France des lois de l’Empire de l’UE est un préalable pour cesser de livrer la France au pillage.

De sinistres directives permettent à des étrangers de travailler en France sans payer en France les charges et impôts associés. La conséquence est une destruction massive des emplois.

Libérer la France de l’Empire est nécessaire pour lutter efficacement contre la criminalité.

La liberté incontrôlée de mouvement des personnes au sein de l’Empire de l’UE livre la France aux ravages de bandes étrangères organisées.

La politique promue par l’État fédéral supranational de l’UE favorise l’opposition entre les « périphéries » des Nations européennes et les « métropoles » de l’Empire de l’UE.

Les révoltes de nombreux Français engagés dans les mouvements des Gilets jaunes est une conséquence de la soumission de la France à l’Empire de l’UE.

Restaurer la France en tant qu’État

La souveraineté n’est pas un critère moral mais juridique qui caractérise la capacité à décider. Elle est le corollaire de la liberté.

« La souveraineté est le « pouvoir de commander joint à la prérogative de ne pas relever d’autrui. Elle est le caractère distinctif de l’État dans l’ordre international. Par lui, l’État se différencie de toute autre catégorie de collectivité humaine vivant sur un territoire et soumise à un pouvoir. Le terme de souveraineté équivaut à celui d’indépendance. Le droit international public est par ailleurs fondé sur le respect de la souveraineté et de l’égalité des États » (Marie-France Garaud, Philippe Seguin). En effet, « ce n’est pas l’argent qui donne le pouvoir mais bien la souveraineté, c’est-à-dire posséder les quatre pouvoirs suivants : décider de la paix et de la guerre, faire les lois, rendre la justice et battre monnaie » (Marie-France Garaud).

Dire que l’État est souverain « signifie qu’il est lui-même auteur de son droit ». Par conséquent, « si l’État reconnaissait une puissance de contrainte supérieure à lui-même, il y aurait abandon de souveraineté et de ce fait autodestruction de l’État » (Edith Stein)

Edith Stein écrivait que « dans la construction de l’État, la souveraineté joue un rôle analogue à celui de la liberté dans celle de la structure de la personne individuelle. Une personne est libre dans la mesure où elle effectue des actes spontanés et qu’elle se gouverne elle-même. Et cette liberté est inséparable de la personnalité ». Par conséquent « lorsqu’un État est privé de sa souveraineté, étant soumis aux impératifs d’un autre État, il perd son caractère d’État ; de même un individu, privé de sa spontanéité et enchaîné à la volonté d’un autre, a perdu sa personnalité ». La souveraineté et l’indépendance nationale étaient clairement liés dans la constitution de 1958. Ceux qui l’ont écrite savaient que pour être souveraine, la France devait être indépendante. Le général de Gaulle voulait en effet que la France fût libre pour appuyer une volonté politique indépendante.

Restaurer l’État pour redonner au Peuple français la capacité de choisir ses lois.

Le mot « souverainisme » ne dit pas que la souveraineté est le propre d’une Nation.

Certains utilisent le mot « souverainisme » pour qualifier ceux qui souhaitent que le Peuple décide lui-même mais le mot « souverainisme » ne dit rien du fait qu’il soit le propre d’une Nation ou d’un Empire. Les gouvernements des dernières décennies furent en effet « souverainistes » au sens où ils défendirent la souveraineté de l’Empire de l’UE.

Pour soumettre la France à l’Empire de l’UE, les Français auraient dû collectivement accepter de changer de constitution, en particulier rejeter le principe de la « souveraineté nationale » (Préambule de la Constitution de la Ve République) et abolir le principe du « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » (Article 2).

La Constitution de 1958 ne permettait pas au gouvernement de soumettre l’État français au nouvel État fédéral supranational de l’Union européenne, ce que l’élite de la République fit malgré tout. Comme ce fut le cas pendant l’Occupation, étant donné l’illégalité et l’illégitimité de l’autorité de fait, l’Empire de l’Union européenne dans le cas présent, les lois et décrets supranationaux sont frappés d’inexistence. La nullité de ces derniers  doit maintenant être constatée. Point n’est ici besoin de faire appel, comme le souhaitent certains « frexiters », à l’article 50 du Traité sur l’Union européenne.

Il ne peut y avoir de gouvernement français légitime qui ait cessé d’être indépendant. Restaurer l’État est une nécessité, seul moyen de restaurer la démocratie en France.

Le rôle de la France dans le monde repose sur sa liberté, sa souveraineté et son indépendance. La soumission de la France à un Empire l’empêche de répondre à sa vocation profonde puisque la liberté lui est absolument nécessaire, peut-être plus qu’à tout autre pays. Sur le plan de la philosophie politique, au-delà de la Constitution de la Ve République qui confirmait l’indépendance nationale, la mission de la France dans le monde est d’être libre, comme l’indique son nom même dérivé de « franc », c’est-à-dire libre.

Le Droit

Le Droit n’est plus l’expression de la volonté d’un Peuple mais celui des puissants et des idéologues. Il a donc perdu en légitimité.

Droit propre à l’Empire de l’Union européennes est au service d’une idéologie voyant les juges supranationaux appréhender eux-mêmes leur rôle de manière militante. Puisqu’il est devenu une arme au service d’intérêts bien compris, et non l’expression de la volonté propre des Peuples, le Droit est devenu suspect. Les lois de l’Empire de l’UE sont aujourd’hui l’expression de la volonté d’une oligarchie bureaucratique bien éloignée des préoccupations des Français. Les lois ne sont plus considérées comme l’expression d’une justice au service de tous mais bien comme un critère établi par ceux qui ont pris le pouvoir à Bruxelles. Le fameux Droit « européen » est trop souvent devenu le résultat d’un intense travail des lobbyistes payés par de grandes multinationales ou des groupes d’intérêts.

La Nation française doit reprendre la prérogative de faire les lois.

Historiquement, le droit français se rattachait à une Nation : la France. Aujourd’hui, le droit qui s’applique en France n’est plus le propre de la Nation mais un droit extraterritorial émanant de l’Empire de l’UE basé à Bruxelles.

Dans la deuxième moitié du XXe siècle, le Droit français fut dilué dans le Droit naissant de l’Empire de l’UE. Les traités européens donnèrent à la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) la possibilité de s’attaquer moins au sens des traités qu’à la lettre pour privilégier dans sa lecture ses propres buts et objectifs (interprétation dite « téléologique » des traités qui voit les juges interpréter les textes dans le but de développer le fédéralisme et le supranationalisme de l’Empire de l’UE).