Géographie de la France
La France, une Nation entre terres, mers et océans
Par ses proportions et sa situation unique entre terres et mers, la France donne une impression d’harmonie lorsqu’on la regarde sur une carte. La place singulière de la France dans le monde tient donc en premier lieu à sa géographie, faisant de la métropole une charnière entre le monde atlantique à l’occident, l’étendue continentale à l’orient, l’espace nordique dans sa partie septentrionale et le monde méditerranéen sur son flanc méridional.
La France, une Nation maritime au rayonnement mondial
L’histoire apporta à la France de nombreuses terres situées au-delà des mers et des océans pour en faire une Nation au rayonnement mondial. La France devint ainsi une véritable thalassocratie au cours des siècles. Ses terres ultramarines sont aujourd’hui des éléments fondamentaux de son identité et de sa Culture. La France est finalement tout autant « continentale » qu’elle est « thalassocratique ».
La France d’outre-mer au cœur de l’identité de la France
Comptant une immense surface maritime, la France ne peut se comprendre et s’aimer sans prendre en compte l’héritage des aventures maritimes en Amérique du Nord puis en Afrique, au Levant et en Extrême Orient. La France outre-mer en est témoin.
La France : une Nation à la croisée de plusieurs communautés
La France au centre géographique de l’Occident
Faisant le lien entre le monde nordique et le monde méditerranéen la France met en relation le Nord et le Sud. Faisant le lien en tant que péninsule entre le monde atlantique nord-américain et l’espace germanique, elle unit l’Est et l’Ouest. La France est finalement au centre géographique de l’Occident, représentant une sorte de centre de gravité de l’espace occidental.
La France au cœur des communautés européenne et atlantique
La France se situe tout d’abord par sa géographie, son histoire et sa culture dans la communauté européenne mais ce n’est pas la seule communauté à laquelle elle appartient. L’appartenance de la France à la communauté atlantique est fondamentale.
La France appartient à la communauté francophone et la communauté verticale
La France appartient à d’autres communautés comme la communauté francophone, la communauté verticale sur l’axe Europe-Méditerranée-Afrique ou bien la communauté la plus large qui rassemble toutes les Nations du monde qui se trouve aujourd’hui rassemblée au sein de l’Organisation des Nations unies.
France doit être libre pour appartenir aux communautés européenne, atlantique, francophone et verticale
La communauté française
La France est une communauté unie par une langue, une culture, une histoire et un sens.
Une Nation a plus conscience d’elle-même qu’un Peuple et peut décider de se constituer en État, ce qui fut historiquement le cas de la France. Le processus d’unification de l’État-Nation fut très lent, si bien qu’en France sont mêlés le Peuple, la Nation et historiquement l’État.
L’union de la métropole et des terres ultramarines est une singularité de l’identité de la France
La communauté nationale ne se réduit pas à la métropole mais englobe aussi l’outre-mer. La France ne peut en effet se comprendre sans inclure les terres héritées de sa longue Histoire au-delà des mers et des océans. Ces terres sont des espaces privilégiés de rayonnement français.
La France est une Nation assimilatrice. Le multiculturalisme n’est pas dans l’ADN de la France.
La France est un pays sans préjugé raciste. Devenir Française ou Français signifie vouloir vivre d’une manière française, en harmonie avec une Histoire et une Culture. À l’opposé de la logique historique des Empires allemands, le multiculturalisme et le multiethnicisme n’est pas le propre de la France en tant que communauté de destin.
La Nation est une communauté fondamentale qui a la responsabilité de s’orienter vers le bien et de faire grandir chaque membre (Edith Stein).
La Vraie Europe une communauté de Nations partageant une Histoire et une Culture
Qu’est-ce que l’Europe ? Un continent ? Une Culture ?
« On voit apparaître deux concepts d’Europe : l’un, celui que l’on pourrait appeler « culturel », regroupe un certain nombre de faits économiques et politiques ; l’autre, le concept « géographique », désigne un certain endroit du globe, que l’on peut montrer du doigt sur la carte ». Mais « l’Europe comme lieu précède l’Europe comme contenu » (Rémi Brague).
L’Europe est une direction, un espace, un tout auquel on peut appartenir
Le premier concept d’Europe est géographique et distingue « trois acceptions successives » soit : un premier sens étymologique « probablement sémitique, est celui d’une direction, le soleil couchant (…) on ne peut alors montrer où est l’Europe, encore moins définir ses frontières »; un deuxième sens « qui se rencontre chez les géographes grecs, est celui d’un espace autour duquel on peut naviguer, et à l’intérieur ou à l’extérieur duquel on peut se trouver : Plus précisément, il s’agit de cet espace qui va de la rive occidentale de la mer Égée jusqu’à l’Océan » et enfin un troisième sens « un tout auquel on peut appartenir. Être européen ne signifie plus alors simplement être situé à l’intérieur d’un espace, mais être un des éléments qui constituent un tout » (Rémi Brague).
Puisque l’on ne sait dire où l’Europe commence et où elle se finit, il est clair que l’Europe est un concept géographique seulement de façon secondaire.
La France se confond intimement avec l’Europe
L’Europe s’est formée au Moyen-Âge sur les ruines de l’Empire romain. « L’Europe, au Moyen-Âge, c’est l’Occident latin, l’Occident de langue culturelle latine. Les gens de Constantinople en appellent parfois les habitants des « Européens », plus souvent des « Francs ». Les gens de Bagdad les appellent plutôt des « Francs » » (Rémi Brague). C’est pour cette raison que la France se confond avec l’Europe.
La géographie de l’Europe a évolué dans le temps, passant du pourtour de la Méditerranée à l’espace situé au Nord de la Méditerranée
Sur le plan historique, être européen signifie avoir une « conscience d’appartenance » . « L’espace européen, à la différence de l’Amérique, n’a pas de frontières naturelles » et « la première dichotomie se fit selon un axe nord-sud. Elle divise un Ouest et un Est, en gros le bassin méditerranéen d’une part (« Occident ») et, d’autre part, le reste du monde (« Orient ») ». « Vient ensuite une seconde division, selon un axe est-ouest. Elle s’opère à l’intérieur du bassin méditerranéen, qu’elle sépare en deux moitiés à peu près égales : il s’agit de la division nord-sud consécutive à la conquête musulmane de l’est et du sud de la Méditerranée au VIIe siècle » (Rémi Brague).
Être européen signifie vivre d’une Histoire et d’une Culture partagées.
La Civilisation occidentale : un océan au cœur de l’Occident
La France eut une place prépondérante dans la projection de l’Europe en Amérique
Cherchant à « dominer les océans » (Olivier Chaline), les Bourbons s’aventurèrent de l’autre côté de l’Atlantique et firent naître en Amérique la Nouvelle-France, c’est-à-dire des espaces d’esprit et de Culture française comme la Louisiane (bien plus grande que l’État-fédéré américain qui en porte actuellement le nom), le Canada ou l’Acadie, qu’il était alors possible de relier en canot. La langue française demeura au Québec, actuelle province du Canada.
La Civilisation occidentale rassemble l’Europe et sa projection de l’autre côté de l’Atlantique
La Civilisation occidentale est le résultat de la projection des Nations européennes de l’autre côté de l’Atlantique. Les Nations nord-américaines virent le jour lorsque de nombreux émigrés européens partirent découvrir les immenses espaces peu peuplés de l’autre côté de l’Atlantique. Ce sont d’abord des Anglais, des Espagnols, des Français et des Hollandais qui s’installèrent puis des Irlandais, des Écossais, des Allemands, des Polonais, des Russes…
Le fond de la Civilisation occidentale reste lié à la Culture classique et biblique
De chaque côté de l’Atlantique, les Nations héritières de la tradition européenne se rassemblèrent, développant une communauté occidentale se nourrissant de la Culture classique et biblique. Avec « la grande apostasie de l’Occident », le matérialisme et l’athéisme ont pris une place centrale dans la Civilisation occidentale. La Civilisation chrétienne de l’Occident, autrefois appelée Chrétienté, a disparu. L’Occident n’est donc plus chrétien, du moins en apparence, mais ses racines le sont.
