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Employé du temps de la royauté à aujourd’hui, le terme « république » n’est pas défini clairement, sinon pour faire référence à une forme d’organisation héritée d’Athènes et de Rome dans laquelle les lois étaient élaborées pour une communauté partageant une chose commune, une res publica. Ne faisant plus référence à une logique d’État, la « république » fut associée à partir de la Révolution française à un choix idéologique et un idéal politique en rupture avec ce qui la précédait.

La logique de souveraineté absolue de l’Homme, le propre de la modernité au sens philosophique du terme, s’est traduite en France par l’émergence de régimes politiques tentés par la volonté de répondre à toutes les aspirations humaines. Mêlant les dimensions temporelles et spirituelles et ressurgissant régulièrement, cette prétention totalitaire a historiquement conduit à l’oppression souvent violente d’une partie de la population.

Poursuivant la réflexion initiée dans La Nation face à l’Empire, séparant dans les innovations politiques le bon grain de l’ivraie et veillant à éloigner durablement le spectre du totalitarisme, cet ouvrage esquisse des principes sains de gouvernement pour refonder une res publica au service de la liberté du Peuple et de la Nation.

 

Empruntant pour publier le nom de famille de ses ancêtres irlandais réfugiés en France à la fin du XVIIe siècle, Emmanuel Lynch esquisse dans cet ouvrage une voie pour que la France redécouvre les vertus d’une authentique res publica. Ingénieur, économiste et historien de formation, auditeur de l’Institut des hautes études de Défense nationale, ses engagements professionnels en Europe et en Afrique l’ont conduit à vivre plusieurs années à l’étranger et permis de prendre le recul nécessaire à la conduite de toute réflexion préalable à une œuvre de refondation.